Si proposer un programme aux électeurs est nécessaire, c’est un exercice dont il faut tracer les limites. Dans l’environnement complexe et changeant dans lequel une ville évolue, tenter de  prédire le futur pour arrêter le meilleur programme, et promettre de s’y tenir à la virgule près,  est un doux rêve. 

Un programme n’est ni exhaustif, ni impératif. Le pilotage dynamique s’impose au bon sens  gestionnaire. 

Ce qui demeure invariable, c’est que nos décisions seront prises sur la base de nos valeurs immuables : remettre le monde à l’endroit, celui d’une société plus écologique, plus juste, et libérée de l’impasse idéologique d’une croissance économique infinie dans un monde fini.