Recevoir notre newsletter
Merci au public venu à la projection du film 🎞 "Tant que le soleil frappe" et au débat qui a suivi.
Le film décrit l'histoire d'habitants d’un quartier, saturés par le béton 🏗 et la voiture 🚗, qui décident de faire d'un terrain en friche, un espace de nature ouvert, libre, pour tous : un bien commun 👨👩👧👦 🐿 🌳 🥀.
Le personnage principal, paysagiste, souhaite aider ces habitants à concrétiser leur idée ✊.
On le voit porter le projet auprès d’architectes dont l’entre-soi et la compromission avec les puissants et les riches implique de trahir le projet initial : créer un immeuble avec un jardin privé sur le toit pour les propriétaires.
Le paysagiste cherche ensuite l’aide de la mairie. Celle-ci est prête à allouer des fonds à la condition de retombées médiatiques : la présence d’un joueur de foot célèbre. Le bien commun des administrés ne l'intéresse pas.
Finalement la seule voie qui reste aux habitants et au paysagiste, est la prise en main de leur destin et la création de leurs mains de ce jardin.
👉 Quand le pouvoir économique et politique n’est plus là pour le bien commun, les citoyens doivent reprendre leurs droits.
Le débat a permis de mettre en regard les événements du film et ce que nous vivons dans notre agglomération :
▶ le poumont vert où le refus de la mairie de préempter un espace de nature de 2,5 hectares pour en faire un jardin comme la villa Aurélienne ou la villa Marie au profit d'un promoteur immobilier qui a découpé le terrain en 11 lots de résidences secondaires
▶ la promenade des bains, qui draine la totalité des fonds de l'agglomération, un projet bling-bling dédié au tourisme de masse en vue de la réélection du maire.
▶ la privatisation des plages de Boulouris (la Tortue, l'Arène Grosse) où un espace public qui permettait à nos aînés de se promener le long de la mer se voit transformer en un lieu commercial d'hôtels, restaurants et plages privées à accès restreint.